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Les écoliers et collégiens, accompagnés durant l’année par l’association Mots & Merveilles pour être plus à l’aise dans les apprentissages scolaires, ont vécu une semaine formidable qui leur a permis de larguer les amarres. Du bateau, dU chars à voile, DE LA grande roue, de l’accrobranche, de la rosalie, un atelier musique, des visites et même des pauses goûter... Un dépaysement total et une déconnexion bienvenus après 18 mois de vie sous cloche en raison du Covid.
Pas de dictée, ni de cahier, il s’agissait avant tout de s’amuser à travers des activités ludiques, sportives et culturelles, encadrées par une formidable équipe d’animateurs. Réussir à se dépasser, se concentrer sur une activité, durant cette semaine, les enfants ont défié leurs peurs et ont assurément tous gagné en confiance en eux. Léa, qui a fêté ses 14 ans durant la colo, a passé: «une colo super-chouette avec des animateurs cool et une super ambiance. J’ai eu un peu de stress pour le bateau, c’était la première fois, mais après ça allait», raconte-t-elle. «J’ai fait de belles rencontres, des personnes différentes qui venaient d’autres pays, je me suis fait des amis. Je n’ai qu’un seul mauvais souvenir de la colo : les adieux du départ !».
«Les enfants ont apprivoisé le vivre-ensemble avec ses règles, ses différences et le jeu de la solidarité entre grands et petits», explique Caroll Weidich, directrice de l’association. À la veille de la reprise des cours, tous ont également renoué avec un planning hebdomadaire et un rythme, celui des repas à heures fixes, de l’heure du coucher, de journées sans portable ni console. De bonnes habitudes pour reprendre, tout en confiance, le chemin de l’école.
Pour Corinne Marchand, directrice de la colo, qui a joué les renforts dans tous les groupes d’enfants, le bilan est plus que positif. Elle revient sur ces six jours riches en émotions. « Les enfants se sont construit des souvenirs pour toujours, c’est important. Certains n’étaient jamais partis, n’avaient même jamais vu la mer. Quand ils reviennent à l’école, ils peuvent raconter leurs vacances comme les autres. Les enfants se sont ouverts, on les découvre différemment, autrement que dans le cadre scolaire. On tisse de vrais liens de confiance. »
Il y aussi un après : « Toutes les semaines, j’ai des enfants, des ados, nostalgiques, qui me demandent quand est-ce qu’on repart à Berck ? », souligne Corinne qui se sert du séjour pour travailler aujourd’hui dans les séances de soutien scolaire, « comme avec ce petit garçon de 7 ans qui a des difficultés et pour lequel la colo a été très importante ».